Pour assurer un entretien d’une chaudière à gaz dans les règles de l’art, voici les différentes étapes à suivre :

1. Le passage en revue de l’état général de la chaudière
2. Pour ce faire, le technicien jauge ces paramètres obligatoires en matière d’entretien d’une chaudière à savoir le rendement, la température de la cheminée et les niveaux de Co² et de H²0 auxquels il ajoute d’autres tests de mesures pour avoir une idée de l’état de fonctionnement de la chaudière à gaz.
3. Le nettoyage en profondeur de la chaudière à gaz
4. Cette étape consiste à procéder au nettoyage en profondeur des saletés et résidus de poussières que la chaudière à gaz a pu accumuler tout au long de son fonctionnement. Une fois cette étape passée, il faut procéder à une inspection minutieuse de l’appareil.
5. L’inspection minutieuse de la chaudière
6. Il s’agit à cette étape de vérifier si la chaudière à gaz est encore dans un état de fonctionnement et peut assurer la sécurité des personnes dans la maison. Ceci passe par la vérification de l’arrivée minimale d’air et de Co². Il pourrait même s’avérer nécessaire de remplacer certaines pièces usées et remettre à neuf le système de cheminée. Tout dépendra du diagnostic révélé.
7. Tests de fin d’entretiens et remise d’une attestation
8. Au terme de ces menus travaux, le technicien remonte le système et le teste de nouveau pour s’assurer de son bon fonctionnement. Si tout est fonctionnel, il vous remet votre attestation de passage en y consignant cette constatation. Si des problèmes irrésolus persistent, il pourra procéder à des réglages d’entretien supplémentaires ou le signaler sur ladite attestation et donner un délai de mise en conformité légale de votre chaudière à gaz.

La législation prévoit que ce soit le locataire de l’habitation qui s’acquitte de l’obligation d’entretien de sa chaudière à gaz. Même si certains contrats de bail peuvent prévoir que ce soit le propriétaire qui le fasse, ce dernier a le plein droit de se retourner après vers le locataire pour exiger un remboursement.

En outre, la législation en matière d’entretien d’une chaudière à gaz dépend de la région concernée. En effet, en règle générale, depuis la régionalisation du secteur de la construction, il revient aux Régions de fixer la législation en la matière, l’entretien d’une chaudière à gaz est obligatoire pour son propriétaire.

A Bruxelles depuis 2011, les installations de gaz doivent être contrôlées tous les trois ans. L’obligation n’est pas faite ici que ce soit automatiquement un professionnel agréé qui effectue les travaux d’entretien. Seulement, si votre chaudière à gaz est vieille de plus de 15 ans doit faire systématiquement l’objet d’un diagnostic par un professionnel agréé.

En Wallonie par contre, depuis 2009, l’entretien par un professionnel agréé est obligatoire pour authentifier un passage relatif aux travaux d’entretien de votre chaudière à gaz.

Pour procéder à l’entretien efficace d’une chaudière à mazout, voici les étapes à suivre :

1. Le ramonage cheminée : cette opération consiste à nettoyer minutieusement le conduit d’évacuation pour éviter que la cheminée de la chaudière ne se bouche à cause de la suie ;
2. Nettoyer le corps de chauffe et le foyer. À l’aide d’un hérisson de ramoneur et des produits adaptés, le technicien va nettoyer le corps de chauffe et les dispositifs donnant accès au foyer (trappes, la plaque d’isolement et porte d’accès au foyer). Et si besoin est, procéder au remplacement des certaines pièces comme le gicleur ;
3. Nettoyer le bruleur.
4. Ce nettoyage consistera principalement à débarrasser le brûleur de la chaudière des poussières qui ont pu s’y coller.
5. Procéder aux derniers réglages. À cette dernière étape, le technicien devra effectuer les derniers contrôles pour s’assurer du niveau sécuritaire de l’appareil. Il effectuera certains tests comme l’analyse de la fumée et du Co² par exemple. Si après toutes ces étapes, votre chaudière à mazout n’est toujours pas conforme, le technicien devra le référer dans l’attestation relative.

Même si elle vit ses dernières heures au sein des ménages belges, la chaudière à mazout est soumise à la législation en vigueur concernant son entretien. L’entretien de votre chaudière à mazout vous répond non seulement à une exigence sécuritaire, mais aussi à une nécessité financière du fait des économies d’énergie que vous réaliserez. Alors, si vous en êtes propriétaire d’une chaudière à mazout, cet article vous sera d’une utilité certaine.

La législation belge concernant l’entretien des chaudières à mazout

Sur tout le territoire belge, le contrôle officiel des chaudières à mazout doit être réalisé chaque année par un professionnel agréé par les Régions. Lequel vous remet une attestation de contrôle, à conserver pendant deux ans attestant que votre chaudière à mazout répond aux normes.

Depuis la signature du pacte fédéral énergétique lui-même faisant suite aux accords de Paris en 2015, l’intention claire de la législation belge est de réduire sa quantité de gaz à effet de serre dont les chaudières à mazout représentent l’un des grands contributeurs avec environ 13,3 % des gaz à effet de serre émis. C’est pourquoi, d’ici à l’horizon 2035, la législation prévoit que les chaudières à mazout seront interdites d’utilisation dans les ménages belges.

A partir de 2021, des mesures restrictives sont prévues dans 3 principales régions à savoir Flandres, Wallonie et Bruxelles.

• En Flandres dès 2021 : si vous prévoyez entreprendre les travaux de construction ou de rénovation de votre maison l’année prochaine, sachez d’ores et déjà que la législation prévoit que toutes les nouvelles constructions et les rénovations lourdes ne seront plus équipées d’une chaudière à mazout. Toutefois, si vous êtes un ancien propriétaire, vous souscrirez impérativement à cette exigence à partir de 2035 ;
• A Bruxelles dès 2025 : compte tenu de la modernité plus poussée de l’urbanisme et de l’habitat, la transition du mazout à une énergie de chauffage sera plus aisée ;
• En Wallonie par contre, les habitations sont en majeure partie, équipées de chaudières à mazout, donc il faudra attendre 2035 pour voir cette mesure législative prendre forme.

Nos prix sont forfaitaires et fixer avant l'intervention. Il varie entre 100 et 200 euros tvac donc pas de surprise au moment de payer ! Le tarif varie en fonction de la puissance, du type d'appareil et le genre d'utilisation (familial ou industrielle).